A franglais-ról itt írtunk már Bárdosi tanárúr könyve, a Francia nyelv lexikona alapján. Azóta úgy tűnik az angol előretörése változatlan. Erről tanúskodik az alábbi írás is:
« Do you run at work ? » Euh... non, je ne cours pas. Pas à la Défense, en tout cas. Pas after-work. Je travaille boulevard Auguste-Blanqui, dans le 13e arrondissement parisien, et je ne participe pas à des événements festifs visant à mettre du fun dans les open spaces. Je me vois mal en baskets fluo, portant short et tee-shirt labellisés « Le Monde ». Tu parles d'un friday wear ! Le visage rouge et en sueur, au milieu de mes collègues (derrière, plutôt) ? Très peu pour moi. No sport. L'« événement » dont il est ici question se déroulera en mai, et la Fashion Week aura pris fin depuis longtemps. Il s'agit d'un corporate challenge. Il sera préparé par des séances de brainstorming, afin de constituer des teams, animées par des leaders. Des packs (49 € hors taxes par participant) et des box seront mis à la disposition des working runners et de leurs « capitaines ». Des coachs (rémunérés) pourront animer des séances de training de groupe avant le jour J. Pour annoncer ce véritable must, des teasers seront mis à disposition, et toutes sortes de goodies distribués.
Un tel événement ne saurait avoir lieu sans donations. On y a pensé : give at work. C'est caritatif, c'est fédérateur. Next steps ? Le jour du run, il y aura le run after work qui, comme son nom ne l'indique pas, aura lieu après la course. Avec de la musique et de la food. Elaborée dans des food trucks. Et des boissons. Des softs (même pas du Glenmorangie 25 ans d'âge, on s'en doutait un peu). C'est tout ? Non. Pour entretenir le spirit de ces moments exceptionnels, cinq challenges - dont all-in et team, c'est-à-dire les Top 5 (prononcez « Top faïve »). Une compétition pareille ne saurait avoir lieu sans sponsors, partenaires presenting ou partenaires digital. Ceux-ci ont su s'engager. On les remercie chaleureusement.
C'était aussi, du 14 au 22 mars, la Semaine de la langue française et de la francophonie. (Je n'ai, hélas, bien évidemment rien inventé...)
Lucien Jedwab