Hongrie – Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé ce vendredi 16 juillet, sur les ondes de Kossuth Rádió.
- Le premier ministre hongrois Viktor Orbán a annoncé ce vendredi 16 juillet, sur les ondes de Kossuth Rádió, qu’il sera possible, dès le 1er août, de s’enregistrer en vue de recevoir une troisième dose de vaccin anti-covid – laquelle ne pourra cependant être administrée que quatre mois après la deuxième. Le chef du gouvernement hongrois a également annoncé que la vaccination sera obligatoire pour les personnels de santé : « Nous ne sommes pas favorables à la coercition, mais nous avons pris une décision : la vaccination sera obligatoire pour les personnels de santé. Ainsi, seuls ceux qui se font vacciner peuvent travailler dans le domaine de la santé. De toute façon, ils doivent faire un certain nombre de vaccinations obligatoires, cette liste s’allonge maintenant », a-t-il déclaré. Enfin, le premier ministre a annoncé qu’une opération de vaccination à destination des adolescents de 12 à 15 ans serait organisée les 30/31 août prochain de manière à vacciner « tous les enfants […] si leurs parents le permettent ».
- À l’occasion d’une visite à Belgrade le jeudi 8 juillet, où il a rencontré le président serbe Aleksandar Vučić, le premier ministre hongrois Viktor Orbán a rappelé le soutien de la Hongrie à la candidature d’adhésion de la la Serbie : « Les dirigeants des États d’Europe centrale doivent reconnaître que les intérêts à court terme sont dépassés par la communauté de destin. Cette attitude peut garantir la sécurité et la stabilité futures de la région », a-t-il déclaré.
- Invité de Kossuth Rádió le dimanche 11 juillet, le président du Parlement hongrois, László Kövér, a déclaré au sujet des continuelles dissensions entre Bruxelles et l’Europe centrale : « après les nazis et les communistes, une nouvelle ambition totalitaire est sur le point de détruire l’Europe, parfois appelée libéralisme, post-humanisme ou autre… folie verte », et a évoqué des « politiciens hautains qui nous disent que nous ne serions pas acceptés dans l’Union européenne aujourd’hui en raison de nos soi-disant problèmes, valeurs et opinions quant à l’État de droit ». « Nous sommes soumis à un certain degré d’agression et on nous demande de laisser la normalité derrière nous d’une manière qui éveille la résistance non seulement des Hongrois mais aussi de la majorité des Européens », a-t-il poursuivi.
- Le gouvernement hongrois souhaite racheter l’aéroport de Budapest Ferenc Liszt – privatisé en 2005 sous le gouvernement de Ferenc Gyurcsány – et a ainsi fait une offre de rachat à la société allemande AviAlliance (filiale du fonds de pension canadien PSP Investments) détenant 55,44% des parts de Budapest Airport Zrt. (23,33% étant détenus par une filiale du fonds d’investissement Singapore GIC et 21,23% par la Caisse de dépôt et placement du Québec). En effet, comme l’a déclaré le ministre de l’Innovation et de la Technologie László Palkovics en juin dernier, dans un entretien avec le magazine Vasárnap, le 6 juin dernier : « Non seulement nous voulons acquérir une part de propriété, mais nous voulons également être le propriétaire hongrois majoritaire de l’aéroport international Ferenc Liszt de Budapest […] En 2005, le gouvernement Gyurcsány avait pris une mauvaise décision politique, qui était économiquement non rentable à long terme […] pour nous c’est un enjeu important de développement économique et des transports, voire de stratégie nationale ». AviAlliance a confirmé l’offre du gouvernement hongrois mais ne souhaite pas y répondre favorablement dans l’immédiat, soulignant qu’AviAlliance était un investisseur à long terme et espérait rester propriétaire de l’aéroport de Budapest : « Nous avons continué à investir dans les infrastructures et les opérations de l’aéroport pendant la crise actuelle, car nous croyons en une reprise économique rapide et un potentiel de croissance à long terme ».
- Le commissaire du gouvernement hongrois chargé de la rénovation du quartier du château de Buda et de la citadelle (à Budapest), Gergely Fodor, a annoncé ce lundi 12 juillet que le château de Visegrád – où une première alliance avait été scellée