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« L’Amérique est impatiente d’élargir son partenariat avec vous. Nous nous félicitons des liens plus forts liés aux échanges…

L’administration de Joe Biden, sans doute trop affairée à renouer la relation avec Berlin et à clore l’épineux dossier du gazoduc Nord Stream 2, semble moins s’intéresser à l’Initiative des trois mers (I3M). L’I3M est un forum de coopération réunissant douze pays d’Europe centrale, tous membres de l’UE. Du nord au sud et d’ouest en est, il s’agit de l’Estonie, de la Lettonie, de la Lituanie, de la Pologne, de la Tchéquie, de la Slovaquie, de l’Autriche, de la Hongrie, de la Slovénie, de la Croatie, de la Roumanie et de la Bulgarie. Parmi ces pays, on trouve donc tous ceux du flanc oriental de l’OTAN.

Si, dès le mois de février, le Secrétaire d’État américain Tony Blinken a bien assuré les douze pays concernés du caractère intact du soutien américain à cette initiative qui ne plaisait pas beaucoup à Bruxelles, Berlin et Paris, dans les faits ce soutien semble devenu plus abstrait, en particulier après l’annonce il y a quelques jours d’un accord entre Berlin et Washington sur le gazoduc Nord Stream 2.

Quand son prédécesseur Donald Trump parlait investissements et ventes de gaz américain, lors du sommet de l’I3M à Sofia, en Bulgarie, les 8 et 9 juillet, le président Joe Biden a assuré dans un message vidéo les pays de l’I3M de l’entier soutien des États-Unis et a parlé de la nécessité de développer l’économie de manière transparente, en renforçant la démocratie et en éradiquant la corruption, ce qu’il pourrait s’occuper de faire chez lui plutôt que de renouer avec la diplomatie donneuse de leçons de Barack Obama. Le président américain a aussi précisé sa vision d’une Initiative des trois mers servant à « vous lier encore plus étroitement aux institutions européennes », ce qui n’est pas forcément la vision partagée par les pays membres de cette initiative mais qui correspond en revanche à la vision allemande.

Le président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui avait été invité au sommet de Sofia, a en effet regretté que l’Allemagne n’ait pas été initialement invitée à participer à ce forum de coopération régionale et a exprimé le désir que cette initiative devienne partie intégrante des politiques et des instruments de l’Union européennes et qu’elle soit fondée sur le respect des « valeurs européennes ».

Le problème, c’est que l’Initiative des trois mers a une finalité essentiellement économique et non idéologique, et elle a aussi pour but de faire contrepoids à l’axe franco-allemand qui pèse très lourds sur les décisions prises à Bruxelles, même si ses participants y voient d’abord et avant tout une organisation complémentaire de l’UE.

En mai 2021, le premier ministre polonais Mateusz Morawiecki appelait plutôt à un accroissement de l’engagement américain dans l’Initiative des trois mers afin de contrer l’influence de la Russie et de la Chine dans la région. Il estimait que « l’Initiative des trois mers est encore sous-estimée par l’administration américaine ».

Il s’agit pour ces douze pays d’Europe centrale de développer les infrastructures régionales (routières, ferroviaires, gazières…) déficientes dans l’axe nord-sud et de favoriser le rattrapage économique de la partie occidentale du continent. Car s’ils représentent près de 30 % de la surface de l’UE et 25 % de sa population, avec 111 millions d’habitants, ils ne comptent que pour moins de 15 % de la richesse du bloc et attirent plus du tiers des fonds européens.

En juin 2019, au sommet de Ljubljana, en Slovénie, deux banques

Europe centrale – « L’Amérique est impatiente d’élargir son partenariat avec vous. Nous nous félicitons des liens plus forts liés aux échanges et au commerce au fur et à mesure que vous développez vos économies et nous nous engageons à sécuriser votre accès à d’autres sources d’énergie, de sorte que la Pologne et ses voisins ne soient plus jamais l’otage d’un seul fournisseur d’énergie », a déclaré le président américain se référant à l’ancien monopole russe du gaz fournissant dans la région. Mais cela, c’était en 2017 et le président américain en question était Donald Trump, en visite à Varsovie.

Source: Visegrad Post

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